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Comment développer la biodiversité pour favoriser les auxiliaires du jardin ?

Comment développer la biodiversité pour favoriser les auxiliaires du jardin ?

Avec le développement des petites surfaces de jardins, ces derniers ne sont pas toujours très accueillants pour la faune pourtant indispensable à la biodiversité de ces milieux naturels.

Au-delà de recréer de la vie, ces auxiliaires sont indispensables à l’équilibre du jardin et permettent de réguler les ravageurs comme les pucerons et autres insectes jugés indésirables dans nos jardins…

Nous vous proposons quelques idées de refuges simples à mettre en place pour accueillir ces habitants qu’il faut savoir choyer…

Comment créer des refuges pour la biodiversité du jardin ?

Le jardinier ou la jardinière doit s'engager dans une gestion naturelle de son jardin tout en gardant son style. Il priorise le maintien de milieux vivants.

Créer un tel "écosystème-jardin", c'est utiliser entre autres des techniques alternatives aux pesticides et aux engrais de synthèse.

D’ailleurs, depuis le 1er janvier 2019, les jardiniers amateurs peuvent utiliser les produits de biocontrôle, les produits utilisés en Agriculture Biologique et portant la mention EAJ (Emploi Autorise au Jardin) et les produits à faible risque.

Toutefois, plusieurs prérequis sont à respecter avant de sortir le pulvérisateur notamment celui qui invite le jardinier à préserver ou créer des habitats différents :

  • paillis de différents bio-déchets (feuilles mortes, broyat de déchets de taille...),
  • prairies de fauches ou fleuries,
  • haies diversifiées, bosquets, friches à cueillir, trognes,
  • espaces "secs" (tas de pierres, murets...),
  • espaces "humides" (mares, bassins, trous d'eau permanents ou temporaires...),
  • tas de bois rangés ou en vrac, amas de branches,
  • nichoirs, abris, hôtels a insectes...

Une idée simple à mettre en place : valoriser les branches taillées en « haie de Benjes »

La haie d'Hermann Benjes est une méthode de valorisation des déchets d'élagage : le principe est de créer les conditions favorables à l'installation d'une haie sans plantation mais grâce à l'activité de la macrofaune locale.

Techniquement, il faut amasser des branches sur une bande de terre ou un talus.

Cet environnement naturel devient ainsi favorable à la vie sauvage. Le vent et les déjections d'oiseaux et de petits mammifères contenant des graines ensemencent ce milieu plantes très variées.

D'années en années, la bande herbeuse se transforme en une haie d'arbustes de variétés locales.

haie benjes

Une haie de Benjes

 

L'installation de la haie est très intéressante : accueil de la biodiversité, effet coupe-vent, protection contre l’érosion hydrique et éolienne, implantation d’une flore locale, constitution d’une haie champêtre non coûteuse, mais la patience est de rigueur !

La haie d'Hermann Benjes est plutôt destinée aux longs alignements et aux immenses propriétés. Toutefois, pour les plus petites parcelles, il est possible de s'en inspirer en structurant et diminuant l'amas de branches entre des piquets.

Le faux dicton de la semaine :
« Faire son tas évite le transit de branches surtout si le
jardinier est au bout du rouleau ! »

Le podcast jardin de la semaine

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